Carnaval de Dunkerque

Il débute officiellement ce week-end mais il sera célébré jusqu'en avril : vendredi 1er février, franceinfo junior s'intéresse au carnaval de Dunkerque (Nord). Pour répondre aux questions des élèves du collège Roland Dorgelès de Longvic (Côte-d'Or) : Patrick Vergriete, maire de Dunkerque, en duplex depuis France Bleu Nord.

Photo : Le carnaval de Dunkerque (Nord), le 21 février 2018. (VÉRONIQUE HOUDAN / FRANCE-BLEU NORD)

Sur cette tradition pluri-centenaire, qui a parfois fait polémique, Olivia pose la première question : "Il y a à peu près combien de gens dans le carnaval ?"Le maire de la ville lui explique : "Des dizaines de milliers ! Le point d'orgue c'est le lancer de harengs, début mars, on aura des dizaines de milliers de carnavaleux sous les balcons de l'Hôtel de ville."

Mais au fait, à quoi ressemble ce carnaval ? Que peut-on y faire ? "Le carnaval dure trois mois, il commence maintenant pour se terminer en avril. Les bandes, les bals... mobilisent au moins 10 000 personnes. Les bandes, ce sont des défilés de carnavaleux, de personnes déguisées dans la rue. Et autour du défilé, il se passe plein de choses : les Dunkerquois ouvrent leurs portes, ça s'appelle les chapelles", proposant aux festivaliers de prendre un verre par exemple. "À l'image du déguisement, la ville de Dunkerque se transforme et devient festive, très agréable à vivre", résume Patrick Vergriete.

Chapelle, cletche et lancer de harengs

Olivia se demande s'il y a des couleurs particulières à porter lors du carnaval de Dunkerque : "Le costume, s'appelle le cletche. En général, ce sont des couleurs vives, il faut transgresser tout ça, changer, ne pas se mettre comme d'habitude dans la vie de tous les jours." Et chaque année, les carnavaliers gardent le même déguisement.

Les élèves se demandent aussi d'où vient ce fameux lancer de harengs lors du carnaval : c'est une décision qui a été prise en 1962, raconte le maire de la ville. À l'image d'autres carnavals, la ville s'est demandée ce qui pourrait être jeté aux festivaliers pour rajouter "un peu de piment au carnaval." Leur idée ? "On a essayé de trouver quelque chose qui fait le caractère de la ville de Dunkerque. Le hareng fait partie de nos traditions de pêcheur. En 1962, la municipalité s'est mise à jeter des harengs depuis l'Hôtel de ville. C'est devenu l'emblème du carnaval."

Un an de préparation pour le carnaval

Ce qui occasionne une question pratique chez Antoine : "Après la ville elle pue parce qu’il y a plein de harengs et ça ne doit pas sentir des masses bon ?" La question fait sourire le maire Patrick Vergriete, qui lui répond  :"Les harengs sont sous cellophane, pour l'hygiène... Il faut pouvoir manger le hareng après." 

Olivia se demande enfin combien de temps il faut pour préparer un tel carnaval : "un an, répond le maire de la ville. Il faut définir le parcours des bandes, préparer l'organisation des prochains bals (...) Ça s'accélère dans les jours qui précèdent. On est aujourd'hui sur des questions de sécurité importante." Sur cette page, vous pouvez écouter en entier l'émission franceinfo junior du jour consacrée au carnaval de Dunkerque. Patrick Vergriete, le maire de la ville, répond aux questions de trois collégiens, élèves en sixième à Longvic (Côte-d'Or).

 

 

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